MAL DE MER

PRODIGE NAMOR

 
 

Extrait du CD :

"Les groupes français se mouillent et rap l'alcool"

 Le réveil est difficile ça cogne dans la tête, fort comme des directs et l’estomac se rétracte. C’est une éponge moite, le gus est pété. Tout le temps en pétard à se rouler par terre. A force, il s’enterre, il n’y a plus que son vomi qui l’entoure.
Histoire d’amour avec les bières que sert son ami barman.
La psychose est une cause, il a perdu des cases. Matière grise en baisse, son coeur ne fait plus de basses. C’est la nausée dans ses gènes à force de jouer le boss.
En baisse quand il ressent le manque de sa bibin, il gratte des thunes une aubaine et plonge au fond d’une bouteille. Ils triquent tous à ta descente, ta vie indécente ; ta chute est récente et toutes tes ex-affaires sont cessantes. T’as plus de section autour de toi. Envers et contre tous. T’as trop de poisse et tu t’es fait manger comme un petit poisson, à présent tu bois le poison, ça parait plaisant.
Mais tu te fais bien baiser alors que tu n’en n’avais pas besoin.

T’as le mal de mer. T’as franchi la limite. Mélange les degrés.
T’as perdu le contrôle quand tu picoles de force ou de gré.
Prends de la graine et si t’es aigri.
Faut pas cogner
Ton ennemi c’est toi la prochaine
bataille faut la gagner

7 ans que tu erres en quête après la vapeur de l’alcool, et si t’as des séquelles, c’est que l’enfer a pris sur toi le monopole. Appelle vite le samu si t’as plus d’amis. T’es comme un damné, condamné au même sort que Lady Diana. Die dans les degrés , ce n’est pas du Dry Canada. Mais tu te noies, y’a pas de bouée de sauvetage. C’est le naufrage, de toute part déserté de ton équipage. Sortilège ! tu ne maîtrises plus les ravages de ton horloge. Et vendrais la planète entière pour une seule gorgée. Lucrèce Borgia, c’est idem pour les fils de bourgeois. Ca regorge de misère, la seule chose que l’on partage. La dernière cartouche précède la longue marche du cortège. De longue à boire des cannettes. Ca fait des embrouilles pas nettes.
Paradoxe, sa purification ce n’est pas de l’eau bénite. Un gibier mis à prix devant son verre de JB. Il jubile, dans ce commerce la mort n’est pas prohibée.

T’as le mal de mer.
 T’as franchi la limite.
Mélange les degrés.
T’as perdu le contrôle quand tu picoles de force ou de gré.
Prends de la graine et si t’es aigri.
Faut pas cogner
Ton ennemi c’est toi la prochaine
bataille faut la gagner

C’est du délire ça monte grave, il hallucine. Il contrôle plus rien. Peut pas se purger, il est trop murgé. Comme son Beau-Père qui tape sa mère le soir après avoir tué les ASSEDIC. CLIC CLIC CLIC. Plus de fric. Alors il tape fort. Le sac à vin.
Prend les sous de la mamma. C’est ça l’amour aux yeux du môme. Même si le meurtre par moment le hante. Effet de l’alcool. Le pire peut être le secondaire. Après l’euphorie la descente et l’ulcère. Le patron le ressert. L’étau se resserre. La sangle autour du cou, on t’anesthésie. Reste calme. Faut que tu remettes la tienne, c’est comme un shoot que des camés s’injectent.
Des gens sont gras malades et on parle peu tant que ça rapporte en fait. A qui la faute si les foetus t’ont trop fouetté.
Les caisses de l’économie libérale en ont profité. Les autres s’en foutent. C’est ta santé après tout, chacun fait ce qu’il veut. Fais ce que tu veux. Tu sauras vite ce que tu vaux par les autres.

T’as le mal de mer. T’as franchi la limite. Mélange les degrés.
T’as perdu le contrôle quand tu picoles de force ou de gré.
Prends de la graine et si t’es aigri.
Faut pas cogner
Ton ennemi c’est toi la prochaine
bataille faut la gagner