LA BOUTEILLE

Nég'marron

Jacky- Djamatik-BenJ/Frédéric Bigot-Neg’Marrons
Programmation : Frédéric Bigot

Guitariste : Mickael Sene

 

 

Extrait du CD :

"Les groupes français se mouillent et rappent l'alcool"

Bouteille, chez la jeunesse tu sème la zizanie
Tu détruis et t’empares des esprits
Nul n’est à l’abri de ce fléau qui ne laisse aucun sursis

 Le stress quotidien et les galères journalières
Poussent les jeunes à la débauche,
ils n’ont plus de point de repère
Dur de s’en sortir quand on ne croit plus en rien
Ca préfère tuer le temps avec un flash à la main
Mais de plus en plus tôt,
Les jeunes tisent, prennent des cuites
vivent l’instant présent sans même se soucier d’la suite
Se retrouver à 18 piges atteint d’une cirrhose
C’est c’qui se passe quand trop jeune tu joues ton rebelle sans cause
Mais cesse de tiser, tu peux finir avant l’âge traumatisé
Couché sur le bitume, une vie brisée
Et de tes ennemis tu deviens la risée
 Le système saoule et certains se noient dans l’alcool
Ta tête coule et pour faire surface tu picoles
T’en a peut être rien à cirer de toutes mes paroles
Ton état ne fait qu’empirer,
Honnêtement ça me désole

 Bouteille, chez la jeunesse tu sème la zizanie
Tu détruis et t’empares des esprits
Nul n’est à l’abri de ce fléau qui ne laisse aucun sursis

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu laisser mes frères tranquilles
Jolie bouteille, sacrée bouteille
T’as noyé
Y’en a qui font la manche bien des soirs
Pour s’acheter une bouteille
Y’en a qui dorment sur le trottoir
Y z ont bu une bouteille
Y’en a même qui cherchent
l’espoir, le réconfort dans la bouteille
Mais dis-moi si tu sais pourquoi
Mais dis-moi si tu sais pourquoi

Bouteille, chez la jeunesse tu sème la zizanie
Tu détruis et t’empares des esprits
Nul n’est à l’abri de ce fléau qui ne laisse aucun sursis 

Si t’es un jeune sous influence
Non il ne faut pas que tu penses
Que la bouteille te donnera une nouvelle chance
Mais laisse pas la curiosité
Affaiblir ta conscience
Car sinon tu avanceras à contre-sens
Trop de comas éthyliques
La situation est critique
L’alcool en a détruit plus d’un mais
comment tu expliques que
Dans ton quartier comme dans l’mien
Beaucoup pensent y trouver refuge
Ne savent-ils pas qu’ils
compromettent leur destin
Ne t’étonne pas que j’réagisse
Car si tes proches subissent
Les sévices de ce fléau
C’est dans ces moments qu’il faut
Qu’on s’unisse les uns les autres.
Faut qu’on reste soudé
qu’on donne la force aux frères
Qui pour rêver doivent se saouler

 Bouteille, chez la jeunesse tu sème la zizanie
Tu détruis et t’empares des esprits
Nul n’est à l’abri de ce fléau qui ne laisse aucun sursis

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modifié le10/02/2013